3e Prix Normand du meilleur mémoire pédiatrique en kinésithérapie (2023) : Résultats et restitution

En 2022-23 s’est déroulé le 3e Prix Normand du meilleur mémoire pédiatrique en kinésithérapie. 

La finale a eu lieu le mercredi 19 Juillet en webinaire.

Voici le résultat final, et les mémoires à télécharger de l’ensemble des participants !

 

Podium

1/ Vainqueur : Pauline BELAIR- IFMK ALENÇON

Le rôle des masseurs kinésithérapeutes face à une situation de maltraitance infantile. Enquête de terrain par questionnaire.
𝗣𝗢𝗨𝗥𝗤𝗨𝗢𝗜 𝗔𝗩𝗢𝗜𝗥 𝗖𝗛𝗢𝗜𝗦𝗜 𝗖𝗘 𝗧𝗛𝗘̀𝗠𝗘 𝗗𝗘 𝗠𝗘́𝗠𝗢𝗜𝗥𝗘 ?
“𝑇𝑜𝑢𝑡 𝑎 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒́ 𝑙𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑗’𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑠 𝑒𝑛 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠𝑖𝑒̀𝑚𝑒 𝑎𝑛𝑛𝑒́𝑒 𝑑’𝑒́𝑡𝑢𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑜-𝑘𝑖𝑛𝑒́𝑠𝑖𝑡ℎ𝑒́𝑟𝑎𝑝𝑖𝑒. 𝐷𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑙’𝑢𝑛 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑠 𝑠𝑡𝑎𝑔𝑒𝑠, 𝑗’𝑎𝑣𝑎𝑖𝑠 𝑒𝑛 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑢𝑛 𝑝𝑎𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑓𝑖𝑙𝑠 𝑎𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑚𝑎𝑙𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡𝑒́ 𝑝𝑎𝑟 𝑠𝑎 𝑛𝑜𝑢𝑟𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑙𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡. 𝐶𝑒 𝑝𝑎𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑛𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛 𝑚𝑒́𝑑𝑒𝑐𝑖𝑛 𝑜𝑢 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑓𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒́ 𝑛’𝑎𝑣𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑢 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑎𝑔𝑛𝑜𝑠𝑡𝑖𝑐 𝑟𝑎𝑝𝑖𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑟𝑒𝑡𝑎𝑟𝑑𝑠 𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑓𝑖𝑙𝑠. 𝐴𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑐𝑒𝑡 𝑒́𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒, 𝑗’𝑎𝑖 𝑒𝑢 𝑒𝑛𝑣𝑖𝑒 𝑑’𝑒𝑛 𝑠𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑙𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡𝑖𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑛𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑔𝑒́𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑙𝑒, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑒́𝑔𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒 𝑒𝑛 𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑀𝐾. 𝐸𝑛 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑡, 𝑎𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑑’ℎ𝑢𝑖, 𝑒𝑛 2023, 𝑙𝑒𝑠 𝑀𝐾 𝑜𝑛𝑡-𝑖𝑙𝑠 𝑢𝑛 𝑟𝑜̂𝑙𝑒 𝑎̀ 𝑗𝑜𝑢𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒́𝑣𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑑𝑒́𝑡𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑙𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡𝑖𝑙𝑒𝑠 ? 𝑆𝑖 𝑜𝑢𝑖, 𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑜𝑖𝑣𝑒𝑛𝑡-𝑖𝑙𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑎̀ 𝑐𝑒 𝑡𝑦𝑝𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑖𝑡𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 ? 𝑄𝑢𝑖 𝑑𝑜𝑖𝑣𝑒𝑛𝑡-𝑖𝑙𝑠 𝑎𝑙𝑒𝑟𝑡𝑒𝑟 ? 𝑄𝑢’𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣𝑒𝑟𝑎𝑖𝑡-𝑖𝑙 𝑠’𝑖𝑙𝑠 𝑛𝑒 𝑙𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑠𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 ? 𝑄𝑢𝑒 𝑠𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒𝑟𝑎𝑖𝑡-𝑖𝑙 𝑒𝑛 𝑐𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑏𝑢𝑠𝑖𝑓 ?
𝐷𝑒 𝑠𝑢𝑟𝑐𝑟𝑜𝑖̂𝑡, 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑒́𝑣𝑒́𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑠 𝑎𝑛𝑛𝑒́𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑒́𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑐𝑟𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑢 𝐶𝑂𝑉𝐼𝐷-19, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑒́𝑔𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑗𝑒𝑡𝑠 𝑑’𝑎𝑐𝑡𝑢𝑎𝑙𝑖𝑡𝑒́ 𝑞𝑢𝑖 𝑟𝑦𝑡ℎ𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑜𝑡𝑖𝑑𝑖𝑒𝑛 𝑜𝑛𝑡 𝑚𝑎𝑙ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑢𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑟𝑒𝑚𝑖𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑐𝑒̀𝑛𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑖𝑜𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡𝑠. 𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖, 𝑢𝑛𝑒 𝑞𝑢𝑒𝑠𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑒, 𝑙𝑒𝑠 𝑀𝐾 𝑙𝑖𝑏𝑒́𝑟𝑎𝑢𝑥 𝑠𝑜𝑛𝑡-𝑖𝑙𝑠 « 𝑎𝑟𝑚𝑒́𝑠 » 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒́𝑡𝑒𝑐𝑡𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑚𝑎𝑙𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑖𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡𝑖𝑙𝑒 ?
𝐷𝑒 𝑐𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑡 𝑑𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑡 𝑖𝑛𝑡𝑒́𝑟𝑒̂𝑡 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑛𝑒́𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑡ℎ𝑒́𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑒́𝑚𝑜𝑖𝑟𝑒.
𝐸𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒, 𝑏𝑟𝑖𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑙’𝑜𝑚𝑒𝑟𝑡𝑎 𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑙𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑖𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡𝑖𝑙𝑒, 𝑠𝑢𝑗𝑒𝑡 𝑡𝑎𝑏𝑜𝑢 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑖𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑛𝑒́𝑐𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑎𝑏𝑜𝑟𝑑𝑒𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛𝑜𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡𝑠 𝑝𝑎𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡𝑠 !”

Présentation effectuée à l’occasion de la finale en webinaire.

Introduction : La maltraitance infantile est un enjeu de santé publique en France. Le masseur-kinésithérapeute (MK), professionnel de santé, prenant en charge des enfants a un rôle dans le système de protection de celui-ci. Pour faciliter le processus de signalement, la loi a clarifié les procédures de signalement pour les professionnels de santé. La HAS, en 2014, révèle que moins de 5 % des signalements provenaient des professionnels de santé. Ainsi, nous pouvons nous demander, quels sont les connaissances et les moyens mis en place par les MK dans la prévention et la détection face à une situation de maltraitance infantile ?

Méthode : Un questionnaire a été conçu à destination des MK libéraux français. Durant 2 mois, celui-ci a été diffusé via les réseaux sociaux. Il comporte 41 questions s’intéressant au profil du MK, leurs connaissances sur la maltraitance et leurs réflexions face à des situations cliniques.

Résultats : Sur 123 réponses reçues, 116 ont été conservées (résultats non significatifs). Ces réponses ont été analysées sur Excel puis comparées à la littérature. 70% des MK déclarent n’avoir jamais été sensibilisés aux maltraitances infantiles et pourtant, 52% affirment y avoir été confrontés durant leur carrière. 92% des MK pensent avoir un rôle à jouer dans la détection, 82% dans la prévention et 73% dans la prise en charge. 82% des MK expriment ressentir un frein au signalement d’une maltraitance dû à la peur de se tromper (84%), à l’inquiétude des suites judiciaires de l’enfant (45%), aux craintes des représailles (35%). 78% des MK révèlent ressentir un frein à la prise en charge d’un enfant maltraité. 18% des MK confrontés à une maltraitance n’ont fait aucune démarche de signalement. Enfin, 87% des MK n’ont pas connaissance des recommandations de la HAS sur l’évaluation d’un enfant en danger et 53% n’ont pas connaissance de la loi sur la protection des professionnels de santé.

Conclusion : La majorité des MK a conscience de leurs rôles à jouer face aux maltraitances infantiles. En revanche, ils manquent de connaissances pour appréhender au mieux celles-ci et ainsi réaliser les démarches de signalement les plus adéquates possibles. Les MK semblent peu armés pour faire face, seuls à ce type de situation, laissant ainsi place à une mauvaise décision pouvant engendrer un danger pour l’enfant. La sensibilisation et le travail pluridisciplinaire semblent être les clés pour aider les MK.

Mots-clés : Maltraitance infantile, masseur-kinésithérapeute, détection, prévention, signalement

2e/ Margot JOSSE - IFMK EVREUX

La place de l’évaluation de la douleur des enfants polyhandicapés non communicants verbalement en séance de kinésithérapie : une étude qualitative.
𝗣𝗢𝗨𝗥𝗤𝗨𝗢𝗜 𝗔𝗩𝗢𝗜𝗥 𝗖𝗛𝗢𝗜𝗦𝗜 𝗖𝗘 𝗧𝗛𝗘̀𝗠𝗘 𝗗𝗘 𝗠𝗘́𝗠𝗢𝗜𝗥𝗘 ?
“𝘓𝘢 𝘱𝘦́𝘥𝘪𝘢𝘵𝘳𝘪𝘦 𝘢 𝘵𝘰𝘶𝘫𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘦́𝘵𝘦́ 𝘶𝘯𝘦 𝘷𝘰𝘤𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯, 𝘳𝘦́𝘥𝘪𝘨𝘦𝘳 𝘮𝘰𝘯 𝘮𝘦́𝘮𝘰𝘪𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘧𝘪𝘯 𝘥’𝘦́𝘵𝘶𝘥𝘦 𝘦𝘯 𝘭𝘪𝘦𝘯 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘤𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘴𝘱𝘦́𝘤𝘪𝘢𝘭𝘪𝘵𝘦́ 𝘮𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘢𝘪𝘴𝘴𝘢𝘪𝘵 𝘦́𝘷𝘪𝘥𝘦𝘯𝘵. 𝘓𝘦 𝘤𝘩𝘰𝘪𝘹 𝘥𝘦 𝘮𝘰𝘯 𝘴𝘶𝘫𝘦𝘵 𝘢 𝘦́𝘮𝘦𝘳𝘨𝘦́ 𝘭𝘰𝘳𝘴 𝘥’𝘶𝘯 𝘴𝘵𝘢𝘨𝘦 𝘦𝘯 3𝘦̀𝘮𝘦 𝘢𝘯𝘯𝘦́𝘦 𝘥𝘦 𝘧𝘰𝘳𝘮𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘦𝘯 𝘔𝘢𝘴𝘴𝘰-𝘒𝘪𝘯𝘦́𝘴𝘪𝘵𝘩𝘦́𝘳𝘢𝘱𝘪𝘦 𝘢𝘶 𝘴𝘦𝘪𝘯 𝘥’𝘶𝘯 𝘐𝘔𝘌 𝘯𝘰𝘳𝘮𝘢𝘯𝘥. 𝘋𝘶𝘳𝘢𝘯𝘵 𝘤𝘦 𝘥𝘦𝘳𝘯𝘪𝘦𝘳, 𝘫𝘦 𝘮𝘦 𝘴𝘶𝘪𝘴 𝘥𝘦𝘮𝘢𝘯𝘥𝘦́𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘢 𝘥𝘰𝘶𝘭𝘦𝘶𝘳 𝘱𝘰𝘶𝘷𝘢𝘪𝘵 𝘦̂𝘵𝘳𝘦 𝘦́𝘷𝘢𝘭𝘶𝘦́𝘦 𝘦𝘵 𝘰𝘣𝘫𝘦𝘤𝘵𝘪𝘷𝘦́𝘦 𝘭𝘰𝘳𝘴𝘲𝘶’𝘶𝘯 𝘥𝘦́𝘧𝘪𝘤𝘪𝘵 𝘤𝘰𝘨𝘯𝘪𝘵𝘪𝘧 𝘦𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘢𝘣𝘴𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢𝘯𝘨𝘢𝘨𝘦 𝘷𝘦𝘳𝘣𝘢𝘭𝘦 𝘦́𝘵𝘢𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘱𝘳𝘦́𝘴𝘦𝘯𝘵𝘴. 𝘊𝘦𝘴 𝘢𝘵𝘵𝘦𝘪𝘯𝘵𝘦𝘴 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘤𝘶𝘭𝘪𝘦̀𝘳𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘳𝘦𝘵𝘳𝘰𝘶𝘷𝘦́𝘦𝘴 𝘤𝘩𝘦𝘻 𝘭𝘦𝘴 𝘦𝘯𝘧𝘢𝘯𝘵𝘴 𝘦𝘯 𝘴𝘪𝘵𝘶𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘱𝘰𝘭𝘺𝘩𝘢𝘯𝘥𝘪𝘤𝘢𝘱, 𝘤’𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘤𝘦𝘭𝘢 𝘲𝘶𝘦 𝘮𝘦𝘴 𝘳𝘦𝘤𝘩𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦𝘴 𝘴𝘦 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘴𝘱𝘦́𝘤𝘪𝘧𝘪𝘦́𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘤𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘱𝘰𝘱𝘶𝘭𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯.
𝘌𝘯 𝘮𝘦 𝘳𝘦𝘯𝘴𝘦𝘪𝘨𝘯𝘢𝘯𝘵 𝘴𝘶𝘳 𝘥𝘪𝘧𝘧𝘦́𝘳𝘦𝘯𝘵𝘦𝘴 𝘣𝘢𝘴𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘥𝘰𝘯𝘯𝘦́𝘦𝘴, 𝘫𝘦 𝘮𝘦 𝘴𝘶𝘪𝘴 𝘢𝘱𝘦𝘳𝘤̧𝘶𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘢 𝘮𝘢𝘫𝘰𝘳𝘪𝘵𝘦́ 𝘥𝘦𝘴 𝘢𝘳𝘵𝘪𝘤𝘭𝘦𝘴 𝘦́𝘷𝘰𝘲𝘶𝘢𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘴𝘰𝘶𝘴 𝘦́𝘷𝘢𝘭𝘶𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘥𝘰𝘶𝘭𝘦𝘶𝘳 𝘤𝘩𝘦𝘻 𝘤𝘦𝘴 𝘦𝘯𝘧𝘢𝘯𝘵𝘴. 𝘑𝘦 𝘮𝘦 𝘴𝘶𝘪𝘴 𝘦𝘯𝘴𝘶𝘪𝘵𝘦 𝘪𝘯𝘵𝘦́𝘳𝘦𝘴𝘴𝘦́𝘦 𝘢𝘶𝘹 𝘥𝘪𝘧𝘧𝘦́𝘳𝘦𝘯𝘵𝘴 𝘮𝘰𝘺𝘦𝘯𝘴 𝘦𝘵 𝘰𝘶𝘵𝘪𝘭𝘴 𝘷𝘢𝘭𝘪𝘥𝘦𝘴 𝘮𝘪𝘴 𝘢̀ 𝘥𝘪𝘴𝘱𝘰𝘴𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘱𝘦𝘳𝘮𝘦𝘵𝘵𝘳𝘦 𝘥’𝘰𝘣𝘫𝘦𝘤𝘵𝘪𝘷𝘦𝘳 𝘤𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘥𝘰𝘶𝘭𝘦𝘶𝘳. 𝘐𝘭 𝘴𝘦 𝘵𝘳𝘰𝘶𝘷𝘦𝘯𝘵 𝘲𝘶’𝘪𝘭𝘴 𝘦́𝘵𝘢𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘮𝘦́𝘤𝘰𝘯𝘯𝘶𝘴 𝘱𝘢𝘳 𝘭𝘢 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘱𝘢𝘳𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘵𝘩𝘦́𝘳𝘢𝘱𝘦𝘶𝘵𝘦𝘴. 𝘊𝘦 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘢𝘪𝘭 𝘦𝘴𝘵 𝘢𝘭𝘰𝘳𝘴 𝘢𝘹𝘦́ 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘮𝘪𝘴𝘦 𝘦𝘯 𝘦́𝘷𝘪𝘥𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘳𝘢𝘪𝘴𝘰𝘯𝘴 𝘥𝘦 𝘤𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘯𝘰𝘯 𝘶𝘵𝘪𝘭𝘪𝘴𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘮𝘦́𝘤𝘰𝘯𝘯𝘢𝘪𝘴𝘴𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘤𝘦𝘴 𝘮𝘰𝘺𝘦𝘯𝘴 𝘷𝘢𝘭𝘪𝘥𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘧𝘪𝘢𝘣𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘱𝘰𝘶𝘷𝘰𝘪𝘳 𝘦𝘯𝘴𝘶𝘪𝘵𝘦 𝘵𝘦𝘯𝘵𝘦𝘳 𝘥’𝘢𝘱𝘱𝘰𝘳𝘵𝘦𝘳 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘱𝘦𝘤𝘵𝘪𝘷𝘦𝘴 𝘥’𝘢𝘮𝘦́𝘭𝘪𝘰𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯. 𝘛𝘰𝘶𝘵 𝘤𝘦𝘭𝘢 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 𝘣𝘶𝘵 𝘱𝘳𝘪𝘯𝘤𝘪𝘱𝘢𝘭 𝘥’𝘢𝘱𝘱𝘰𝘳𝘵𝘦𝘳 𝘶𝘯 𝘵𝘳𝘢𝘪𝘵𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘢𝘥𝘢𝘱𝘵𝘦́ 𝘢̀ 𝘤𝘦𝘴 𝘦𝘯𝘧𝘢𝘯𝘵𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘭𝘦 𝘮𝘦́𝘳𝘪𝘵𝘦𝘯𝘵 𝘵𝘢𝘯𝘵.”

Présentation effectuée à l’occasion de la finale en webinaire.

Introduction : La douleur est un symptôme omniprésent dans le quotidien de la personne polyhandicapée avec des conséquences psychologiques et sociales nombreuses. Malheureusement, l’évaluation de la douleur de ces enfants est trop souvent délaissée. Cependant, la douleur doit être recherchée et traitée. L’objectif de cette étude est donc de s’informer sur les moyens que les kinésithérapeutes mettent en place pour l’évaluer ou au contraire de comprendre quelles sont les raisons de la non-utilisation des moyens d’évaluation disponibles.

Méthode : Douze kinésithérapeutes experts en neuro pédiatrie ont été contactés pour passer des entretiens semi-directifs. Ces derniers ont été associés à une observation dans un Institut Médico Éducatif (IME) dans un but de confronter les résultats obtenus lors des entretiens. Concernant la collecte des données, deux grilles distinctes ont été utilisées, une pour les entretiens réalisés en collaboration avec Estelle Cathelin et une pour l’observation réalisée par Margot Josse. L’ensemble des données récolté a été anonymisé. Les données ont ensuite été retranscrites et analysées par des arbres de codage.

Résultats : D’après l’analyse des résultats obtenus, 85% des Masseurs-Kinésithérapeutes place la douleur au centre de leur prise en soin. Cependant, 92% n’utilisent pas d’échelles validées pour l’évaluer. Particulièrement à cause d’un manque de connaissances. Un seul participant a pu évoquer les échelles validées avec précision. De plus, la majorité évoque la pluridisciplinarité pour l’amélioration de la détection de la douleur chez ces enfants.

Discussion : Pour améliorer la détection de la douleur, la communication en équipe et avec la famille doit être intensifiée. De plus, le parent étant expert de son enfant, doit devenir un partenaire à part entière de l’équipe soignante. En supplément, l’augmentation de la quantité des formations à ce sujet semble pertinente. Enfin, la création d’échelles nécessitant moins de temps de réalisation pourrait également être envisageable.

Mots clés : Communication, Douleur, Évaluation, Polyhandicap, Relation thérapeutique

3e/ Emma HUROT- IFMK EVREUX

Les effets de l’équitation thérapeutique sur la spasticité des adducteurs de hanche chez les enfants atteints d’une paralysie cérébrale spastique : Une revue systématique de la littérature
𝗣𝗢𝗨𝗥𝗤𝗨𝗢𝗜 𝗔𝗩𝗢𝗜𝗥 𝗖𝗛𝗢𝗜𝗦𝗜 𝗖𝗘 𝗧𝗛𝗘̀𝗠𝗘 𝗗𝗘 𝗠𝗘́𝗠𝗢𝗜𝗥𝗘 ?
“𝘑’𝘢𝘪 𝘤𝘩𝘰𝘪𝘴𝘪 𝘤𝘦 𝘴𝘶𝘫𝘦𝘵 𝘤𝘢𝘳 𝘫𝘦 𝘴𝘰𝘶𝘩𝘢𝘪𝘵𝘦 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘮𝘰𝘯 𝘦𝘹𝘦𝘳𝘤𝘪𝘤𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘧𝘦𝘴𝘴𝘪𝘰𝘯𝘯𝘦𝘭 𝘧𝘶𝘵𝘶𝘳 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘢𝘪𝘭𝘭𝘦𝘳 𝘦𝘯 𝘱𝘦́𝘥𝘪𝘢𝘵𝘳𝘪𝘦. 𝘐𝘭 𝘮𝘦 𝘵𝘦𝘯𝘢𝘪𝘵 𝘥𝘰𝘯𝘤 𝘢̀ 𝘤𝘰𝘦𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘳𝘦́𝘢𝘭𝘪𝘴𝘦𝘳 𝘮𝘰𝘯 𝘮𝘦́𝘮𝘰𝘪𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘧𝘪𝘯 𝘥’𝘦́𝘵𝘶𝘥𝘦𝘴 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘤𝘦 𝘥𝘰𝘮𝘢𝘪𝘯𝘦. 𝘈𝘱𝘳𝘦̀𝘴 𝘥𝘦 𝘯𝘰𝘮𝘣𝘳𝘦𝘶𝘴𝘦𝘴 𝘳𝘦𝘤𝘩𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘥𝘪𝘴𝘤𝘶𝘴𝘴𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘥𝘦𝘴 𝘔𝘒𝘋𝘌 𝘴𝘱𝘦́𝘤𝘪𝘢𝘭𝘪𝘴𝘦́𝘴 𝘦𝘯 𝘱𝘦́𝘥𝘪𝘢𝘵𝘳𝘪𝘦 𝘫𝘦 𝘮𝘦 𝘴𝘶𝘪𝘴 𝘢𝘹𝘦́𝘦 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘦𝘯𝘧𝘢𝘯𝘵𝘴 𝘵𝘰𝘶𝘤𝘩𝘦́𝘴 𝘱𝘢𝘳 𝘭𝘢 𝘱𝘢𝘳𝘢𝘭𝘺𝘴𝘪𝘦 𝘤𝘦́𝘳𝘦́𝘣𝘳𝘢𝘭𝘦. 𝘊’𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘱𝘢𝘵𝘩𝘰𝘭𝘰𝘨𝘪𝘦 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘶𝘯𝘦 𝘨𝘳𝘢𝘯𝘥𝘦 𝘥𝘪𝘷𝘦𝘳𝘴𝘪𝘵𝘦́ 𝘤𝘭𝘪𝘯𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘵 𝘲𝘶𝘪 𝘳𝘦𝘱𝘳𝘦́𝘴𝘦𝘯𝘵𝘦 𝘭𝘦 1𝘦𝘳 𝘩𝘢𝘯𝘥𝘪𝘤𝘢𝘱 𝘮𝘰𝘵𝘦𝘶𝘳 𝘤𝘩𝘦𝘻 𝘭’𝘦𝘯𝘧𝘢𝘯𝘵. 𝘐𝘭 𝘮𝘦 𝘴𝘦𝘮𝘣𝘭𝘢𝘪𝘵 𝘪𝘯𝘵𝘦́𝘳𝘦𝘴𝘴𝘢𝘯𝘵 𝘥’𝘦́𝘵𝘶𝘥𝘪𝘦𝘳 𝘶𝘯𝘦 𝘵𝘩𝘦́𝘳𝘢𝘱𝘪𝘦 𝘪𝘯𝘯𝘰𝘷𝘢𝘯𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘦𝘯 𝘦𝘹𝘱𝘢𝘯𝘴𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘥𝘦𝘴 𝘯𝘰𝘶𝘷𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘦𝘶𝘷𝘦𝘴 𝘴𝘤𝘪𝘦𝘯𝘵𝘪𝘧𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴. 𝘈̀ 𝘭’𝘢𝘪𝘥𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘳𝘦𝘷𝘶𝘦 𝘥𝘦 𝘕𝘰𝘷𝘢𝘬 𝘦𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘳𝘦𝘤𝘰𝘮𝘮𝘢𝘯𝘥𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘏𝘢𝘶𝘵𝘦 𝘈𝘶𝘵𝘰𝘳𝘪𝘵𝘦́ 𝘥𝘦 𝘚𝘢𝘯𝘵𝘦́ (𝘏𝘈𝘚), 𝘫’𝘢𝘪 𝘥𝘦́𝘤𝘰𝘶𝘷𝘦𝘳𝘵 𝘭’𝘩𝘪𝘱𝘱𝘰𝘵𝘩𝘦́𝘳𝘢𝘱𝘪𝘦. 𝘜𝘯𝘦 𝘵𝘦𝘤𝘩𝘯𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘦 𝘳𝘦́𝘦́𝘥𝘶𝘤𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘭𝘶𝘥𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘵 𝘱𝘭𝘦𝘪𝘯𝘦 𝘥𝘦 𝘷𝘦𝘳𝘵𝘶𝘴. 𝘈𝘱𝘳𝘦̀𝘴 𝘢𝘷𝘰𝘪𝘳 𝘦𝘶 𝘭𝘢 𝘤𝘩𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘷𝘰𝘪𝘳 𝘢𝘴𝘴𝘪𝘴𝘵𝘦𝘳 𝘢̀ 𝘶𝘯𝘦 𝘴𝘦́𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘥’𝘦́𝘲𝘶𝘪𝘵𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘵𝘩𝘦́𝘳𝘢𝘱𝘦𝘶𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘫’𝘢𝘪 𝘢𝘥𝘰𝘱𝘵𝘦́ 𝘤𝘦 𝘴𝘶𝘫𝘦𝘵 ! 𝘌𝘵 𝘦𝘯𝘧𝘪𝘯, 𝘱𝘰𝘶𝘳𝘲𝘶𝘰𝘪 𝘭𝘢 𝘴𝘱𝘢𝘴𝘵𝘪𝘤𝘪𝘵𝘦́ 𝘥𝘦𝘴 𝘢𝘥𝘥𝘶𝘤𝘵𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘥𝘦 𝘩𝘢𝘯𝘤𝘩𝘦 ? 𝘊𝘢𝘳 𝘤𝘦𝘭𝘢 𝘢 𝘶𝘯 𝘳𝘦́𝘦𝘭 𝘪𝘮𝘱𝘢𝘤𝘵 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘲𝘶𝘢𝘭𝘪𝘵𝘦́ 𝘥𝘦 𝘷𝘪𝘦 𝘥𝘦 𝘭’𝘦𝘯𝘧𝘢𝘯𝘵 𝘦𝘵 𝘪𝘭 𝘴𝘦𝘮𝘣𝘭𝘦 𝘦𝘴𝘴𝘦𝘯𝘵𝘪𝘦𝘭 𝘥’𝘢𝘮𝘦́𝘭𝘪𝘰𝘳𝘦𝘳 𝘤𝘦𝘭𝘭𝘦-𝘤𝘪 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭’𝘦𝘯𝘧𝘢𝘯𝘵 𝘦𝘵 𝘴𝘰𝘯 𝘦𝘯𝘵𝘰𝘶𝘳𝘢𝘨𝘦.
𝘊𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘮’𝘢 𝘤𝘰𝘯𝘥𝘶𝘪𝘵 𝘢̀ « 𝘓𝘦𝘴 𝘦𝘧𝘧𝘦𝘵𝘴 𝘥𝘦 𝘭’𝘦́𝘲𝘶𝘪𝘵𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘵𝘩𝘦́𝘳𝘢𝘱𝘦𝘶𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘴𝘱𝘢𝘴𝘵𝘪𝘤𝘪𝘵𝘦́ 𝘥𝘦𝘴 𝘢𝘥𝘥𝘶𝘤𝘵𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘥𝘦 𝘩𝘢𝘯𝘤𝘩𝘦 𝘤𝘩𝘦𝘻 𝘭𝘦𝘴 𝘦𝘯𝘧𝘢𝘯𝘵𝘴 𝘢𝘵𝘵𝘦𝘪𝘯𝘵𝘴 𝘥’𝘶𝘯𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘢𝘭𝘺𝘴𝘪𝘦 𝘤𝘦́𝘳𝘦́𝘣𝘳𝘢𝘭𝘦 𝘴𝘱𝘢𝘴𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 : 𝘶𝘯𝘦 𝘳𝘦𝘷𝘶𝘦 𝘴𝘺𝘴𝘵𝘦́𝘮𝘢𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 »”

Présentation effectuée à l’occasion de la finale en webinaire. Une erreur technique a entrainé une perte d’image de 4′ à 4’37.

Introduction : La paralysie cérébrale décrit un groupe de troubles permanents du développement du mouvement et de la posture, accompagné de troubles secondaires dus à des lésions sur un cerveau en développement. La forme spastique est la plus commune. Elle touche principalement les membres inférieurs dont les adducteurs de hanche ce qui peut altérer la qualité de vie. Depuis quelques années, l’équitation thérapeutique fait ses preuves chez les enfants ayant une paralysie cérébrale concernant l’équilibre, la motricité et la spasticité. Donc l’objectif de cette revue est d’évaluer les effets de cette intervention sur la spasticité des adducteurs de hanche chez les enfants atteints d’une paralysie cérébrale.

Méthode : Cette revue a suivi les recommandations PRISMA 2020 pour être écrite. La recherche des articles a été effectuée sur les bases de données PubMed, Cochrane Library, PEDro et le moteur de recherche ScienceDirect. Une recherche en amont a été réalisée. Le risque de biais des études incluses a été évalué à l’aide des échelles PEDro, RoB 2 et MINORS. Les études devaient porter au moins sur la spasticité des adducteurs de hanche, voire l’amplitude articulaire d’abduction de hanche.

Résultats : Parmi 51 références, trois essais contrôlés randomisés et un essai contrôlé non randomisé ont été inclus à cette revue. Un essai contrôlé non randomisé supplémentaire a été intégré grâce à la recherche en amont. Deux études étaient de niveau de preuve I et trois de niveau de preuve II. Les résultats sont globalement statistiquement significatifs (p < 0,05) sur la spasticité des adducteurs de hanche, sauf pour une étude. Pour l’amplitude articulaire d’abduction de hanche, les résultats sont partagés.

Conclusion : Les résultats sont en faveur d’une amélioration significative de la spasticité des adducteurs de hanche après un programme d’équitation thérapeutique. En revanche, pour l’amplitude articulaire de l’abduction de hanche les avis divergents ne permettent pas de pouvoir conclure d’un bénéfice ou non. Toutefois, davantage d’études seraient nécessaires pour approuver ces résultats et apporter des preuves sur l’efficacité à long terme.

Mots-clés : adducteurs, enfant, paralysie cérébrale, spasticité, équitation thérapeutique.

Toutes les Participantes

L’ordre d’apparition n’a pas de lien avec les notes attribuées.

  • BIDGRAIN Aude (IFMK Alençon)

Identification des besoins de formation supplémentaire des masseurs-kinésithérapeutes libéraux sur la plagiocéphalie pour la mise en place d’un protocole de coopération

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  • DANIÈRE Audrey (IFMK Rouen)

Syndrome du Bébé Secoué : de l’accompagnement à la parentalité à la prévention primaire par le masseurkinésithérapeute libéral : une étude qualitative par analyse des pratiques professionnelles

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  • GAUDIN Pauline (IFMK La Musse)

L’intérêt de la kinésithérapie dans la prise en soins de la constipation fonctionnelle chez l’enfant : une revue systématique

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  • DELUZ-MARTINEAU Julie (IFMK La Musse)

Evaluation de l’impact des différents facteurs dans la version modifiée de la thérapie de contrainte induite (mCIMT) chez les enfants atteints d’une paralysie cérébrale unilatérale spastique : une revue systématique

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  • DUGAY Manon (IFMK Rouen)

Masso-kinésithérapie et orthèse crânienne dans la prise en soin d’enfants atteints de déformations crâniennes positionnelles sévères : une étude rétrospective

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  • LEMAIRE Marine (IFMK La Musse)

Impact de la catégorie socioprofessionnelle et/ou du niveau de littératie des parents sur l’évolution de la plagiocéphalie de l’enfant : une étude transversale.

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  • Héloïse FOUILLARD (IFMK Alençon)

Place du masseur-kinésithérapeute dans le développement d’un enfant né prématurément.

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  • CARDET Océane (IFMK Alençon)

L’influence de l’usage de la langue des signes pour bébé sur la relation thérapeutique en rééducation kinésithérapique pédiatrique

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L’Association des Kinésithérapeutes Pédiatriques du Territoire Normand

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